Mon entrée dans le monde professionnel
Absolument rien ne me prédestinait à devenir entrepreneure. Je voulais devenir infirmière, puis ambulancière, mais aussi actrice. Après l’école obligatoire, je suis allée 3 ans au gymnase car je ne savais pas quoi faire de ma vie professionnelle. Je me disais qu’en 3 ans, j’aurais le temps de trouver une idée.
Durant ces 3 ans, j’ai eu l’idée d’un métier artistique (j’étais fascinée par les graffitis et les couleurs). Comme beaucoup, nous n’avons pas forcément été écoutés dans nos envies ou celles-ci n’ont pas été assez claires pour être prises en compte par nos parents. Je me suis retrouvée à l’école hôtelière de Lausanne, endroit impressionnant pour une personne comme moi qui avait pour seules tenues vestimentaires, des pantalons confortables, des baskets, des trainings. J’ai donc dû faire des compromis et c’est également à cette période que j’ai commencé (un peu par obligation) à me maquiller.
Quand tout part en vrille
Durant le gymnase, j’ai eu ma première crise d’angoisse, également de la dépression. Tout cela ne m’a quitté les années suivantes. Mon année à l’école hôtelière a été compliquée, car je me sentais vraiment mal. J’ai fini par prendre la décision de tout abandonner 1 mois avant les examens (sans rien dire à ma maman). Comme on m’avait octroyé une bourse d’études (CHF 12’000), je me devais de la rembourser en cas d’interruption de mes études.
J’ai donc décidé d’enchaîner avec un apprentissage d’employée de commerce (car on m’avait dit que c’était un métier qui ouvrait plein de portes par la suite). Sauf que dans une étude d’avocats, ben…. c’est ensuite difficile de s’en défaire comme j’avais cette spécialisation. Toujours avec mes crises d’angoisse et ma dépression, j’ai terminé mon apprentissage et obtenu mon CFC. Plus besoin de rembourser la bourse d’études, par contre j’avais un emprunt bancaire d’étudiant de CHF 15’000 à rembourser encore (ça coûte une blinde l’école hôtelière !).
Me voilà dans la vraie vie professionnelle
Toujours avec mes angoisses et ma dépression, je trouve un emploi dans le domaine juridique, puis je changerai tous les 2 ans, car je ne me plaisais nulle part. En fonctionnant ainsi, cela me permettait d’avoir un peu de renouveau à chaque fois. En 2006, j’avais réussi à rembourser intégralement mon emprunt bancaire (il y a également eu la naissance de ma première fille).
Après plusieurs années, j’ai enfin réussi à me défaire du milieu juridique pour me retrouver dans un univers qui me correspondait déjà mieux (le monde du fromage !). Toujours employée de commerce, toujours avec mes crises d’angoisse et ma dépression, je resterai env. 7 ans à cet endroit.
J’entre dans l’entreprenariat, ma meilleure vie commence
Après toutes ces années à naviguer dans une profession que j’avais choisie dans l’urgence et exercée à contre-courant de 2002 à 2015, à bout de force et avec des angoisses insoutenables, j’ai décidé (mon corps a décidé) que moi aussi j’avais le droit d’être heureuse dans ma vie professionnelle et d’avoir du plaisir à aller travailler.
Le 1er janvier 2016, me voici indépendante à 100% comme maquilleuse (j’avais suivi une formation à côté de mon emploi en 2008, période de naissance de ma 2e fille). Tout n’est pas simple quand on n’y connaît rien en entreprenariat, mais ce qui était sûr, c’est que je n’avais plus aucune crise d’angoisse et ma dépression avait disparue. J’étais alignée avec moi-même et ça a été le remède miracle à tous mes maux.
En 2018, je me forme comme coach sportive (cela me permettait de valider ma passion pour le sport et je m’étais lancée ce challenge pour mes 40ans). J’intègre ce domaine dans mes prestations. En parallèle j’ai quelques mandats dans le domaine administratif pour assurer mes fins de mois.
L’entreprenariat, l’école de la vie
Je n’ai jamais autant appris de la vie et sur moi-même durant mes années d’entreprenariat. Je me suis formée en gestion du temps, leadership, mindset, j’ai lu beaucoup de livres aussi. J’ai bien sûr appris par essai-erreur jusqu’à trouver ce qui me convenait le mieux (structure, organisation, développement de mon entreprise, etc.). Et je crois qu’on n’a jamais fini de tester pour optimiser encore plus notre entreprise.
Par la suite, je me suis offerte des coachings et pas mal de formations business afin de développer mon entreprise au fil des années. Et je continue à me former car j’adore ça !
Mes prestations, mes envies ont également évolué durant ces années, mais la base a toujours été la même : faire du bien aux gens, les aider à améliorer leur confiance en soi, leur vie (via le maquillage et le sport).
Ma situation actuelle
J’aide aujourd’hui les entrepreneur·es à créer une meilleure qualité de vie pro-perso en leur permettant d’avoir une énergie constante tout en préservant leur santé.
Pour cela, j’utilise la préparation mentale, l’alimentation, le sport, le sens, le plaisir et encore le plaisir.
J’accompagne également des sportifs (de tous niveaux), sur le plan mental, qui préparent un challenge sportif (que ce soit une course de 5km, un semi-marathon ou autre défi).
Des questions ?
Voilà dans les très grandes lignes et en très résumé mon parcours professionnel et comment je suis arrivée à devenir entrepreneure (le meilleur métier du monde !).
Je réponds avec plaisir à tes questions ou si tu as juste envie de me partager ton expérience, par e-mail à info@vivre-ma-vie-en-couleurs.ch.
Merci de m’avoir lue et n’hésite pas à partager mon article si tu penses qu’il peut aider ou inspirer une personne.
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